Elle est plus fréquente chez les enfants âgés de 1 à 4 ans.

Symptômes.

  • Taches rouges sur la peau qui démangent fortement et qui sont surélevées, semblables aux taches que l'on obtient au contact d'une ortie.

  • Les taches apparaissent et disparaissent rapidement

  • De la taille d'une tête d'épingle à plusieurs centimètres

  • Peuvent apparaître n'importe où sur le corps

  • Parfois, un gonflement soudain et douloureux du visage, des lèvres, de la langue, des mains, des pieds et des organes génitaux peut durer de 24 à 72 heures.
      Ces symptômes sont gênants mais ne sont pas dangereux.

Causes

L'urticaire est causée par des substances libérées par les mastocytes de la peau et des muqueuses.
Les mastocytes sont des sites de stockage de l'histamine, entre autres substances. Cette substance provoque une dilatation des capillaires, une accumulation de liquide et des démangeaisons. Stimuli qui peuvent déclencher une crise d'urticaire. (Souvent, cependant, aucun stimulus déclencheur ne peut être trouvé).

Stimuli allergiques

Lorsqu'un stimulus allergique se produit, l'organisme fabrique des anticorps spéciaux contre la substance stimulante. Ces anticorps activent alors le mastocyte, qui libère de l'histamine et d'autres substances.

Les stimuli les plus connus sont :

  • les médicaments : anti-inflammatoires, pénicilline (et autres antibiotiques)

  • les aliments : œufs, crustacés, fruits, arachides, ainsi que les exhausteurs de goût, les conservateurs, les colorants...

  • les insectes : guêpes, abeilles...

En cas de déclenchement d'une véritable allergie, l'urticaire survient en moins d'une heure.

Stimuli non allergiques

Ces stimuli peuvent entraîner la libération d'histamine et d'autres substances par les mastocytes par différents mécanismes.

En voici quelques exemples :

  • hypersensibilité ou intolérance non allergique à certains médicaments : anti-inflammatoires, pénicilline (et autres antibiotiques), opiacés (par exemple, morphine), produits de contraste pour les rayons X...

  • infection virale ou fébrile (surtout chez les enfants)

  • autoréactivité (anticorps contre le mastocyte)

  • aliments libérant de l'histamine, par exemple les crustacés, les tomates...

  • stimuli physiques :

    • réchauffement

    • refroidissement de la peau

    • grattage

    • peut être provoqué en traçant une ligne sur le dos avec un objet contondant

    • l'exposition au soleil

    • une pression locale sur la peau

    • un effort physique

    • rarement au contact de l'eau

Examen

  • Examen de la peau par le médecin

  • Écoute de l'histoire du patient
    Si les symptômes ont disparu au moment de la visite médicale, le médecin s'enquiert des circonstances dans lesquelles ils sont apparus et examine les facteurs qui ont pu jouer un rôle dans l'apparition de la réaction cutanée.
      Ce n'est qu'en cas de persistance de l'affection que des examens complémentaires peuvent s'avérer nécessaires.

  • Test de provocation, un test visant à provoquer les symptômes,
      Ce test est effectué lorsqu'une cause physique est suspectée.
      Par exemple, un test au glaçon lorsqu'on soupçonne une allergie due au contact avec le froid.

  • Test d'allergie en cas de suspicion d'allergie
      Par exemple, des tests cutanés ou des tests sanguins.

Traitement

Médicaments

Le traitement de premier choix est un antihistaminique. Il s'agit d'un médicament qui bloque l'activité de la substance histamine.
Pour les enfants, il est généralement prescrit sous forme de sirops, pour les adultes sous forme de comprimés ou de gélules.

En plus d'un antihistaminique, une lotion anti-démangeaisons peut également être utilisée. Les formes chroniques d'urticaire nécessitent parfois l'utilisation à long terme d'antihistaminiques ou une association avec d'autres médicaments. En général, la réaction cutanée est de courte durée et disparaît d'elle-même. Cependant, chez certaines personnes, la réaction cutanée est plus persistante. La réaction reste présente pendant des mois ou se répète à plusieurs reprises. Il est important de savoir que nous disposons de suffisamment d'options thérapeutiques pour que le patient ne présente plus de symptômes, tant que la maladie n'est pas éteinte.

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