Dans notre hôpital également, il existe un service qui aide les membres de la famille à faire un don d'organe. Le coordinateur médical est dr Piet Lormans. Il est assisté par le coordinateur local des donateurs, Johan Froyman.
Types de dons
Il existe deux possibilités de don d'organes : recevoir un organe d'un donneur décédé ou d'un donneur vivant. En moyenne, il y a 3,4 greffes par donneur.
Donneurs décédés : les organes donnés proviennent d'un donneur déclaré en état de mort cérébrale. La mort cérébrale désigne la mort irréversible du cerveau due à une hémorragie cérébrale, un traumatisme crânien... Le diagnostic doit être posé par trois médecins, qui agissent toujours en toute indépendance, indépendamment des équipes médicales chargées du prélèvement et de la transplantation des organes.
Donneur vivant : un don vivant peut se produire lorsqu'une personne décide volontairement - sans subir de pression économique ou psychologique - de donner un de ses deux reins ou un morceau de son foie. Dans ce processus, la santé du donneur vivant est prioritaire. Le don vivant présente de nombreux avantages, mais son impact psychologique et émotionnel ne doit pas être sous-estimé. Cette forme de don est beaucoup moins fréquente que dans le cas des donneurs décédés.
Consentement au don d'organes
Selon la loi belge, toute personne (inscrite au registre de la population ou depuis plus de six mois au registre des étrangers) est considérée comme un donneur potentiel après sa mort, à moins qu'elle ne s'y soit expressément opposée.
En pratique, les médecins vérifient si une personne est enregistrée comme donneur. Si ce n'est pas le cas, ils demandent au plus proche parent ce que pensait le défunt du don d'organes. Une conversation difficile à un moment difficile.
C'est pourquoi il est important de parler du don d'organes à vos proches afin qu'ils connaissent votre opinion.
Par ailleurs, les organes des jeunes ne sont pas les seuls à être éligibles. Compte tenu du grand besoin d'organes et de l'amélioration constante des techniques médicales, vous pouvez faire la différence pour les autres après votre mort, quel que soit votre âge.
L'opposition ou le consentement explicite au don de ses propres organes peut être enregistré auprès du service de la population de la mairie.
Comment se déroule un don ?
Le cœur, les poumons, le foie, le pancréas, les reins et le(s) intestin(s) grêle(s) sont les organes susceptibles d'être transplantés. Les tissus donnés tels que la peau, la cornée, les tissus osseux et tendineux, les artères et les valves cardiaques peuvent également être transplantés.
Si un patient remplit les conditions requises pour être donneur, il en informe le coordinateur de transplantation, qui coordonne l'ensemble de la procédure (préparation et chirurgie). S'il n'y a pas d'objection au don d'organes, les médecins ou le donneur examinent quels organes sont susceptibles d'être donnés. Eurotransplant est alors informé. Eurotransplant est une alliance des centres de transplantation de Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, d'Allemagne, d'Autriche, de Hongrie, de Croatie et de Slovénie. Eurotransplant examine la liste d'attente et détermine, pour chaque organe, le receveur potentiel qui a le plus de chances de réussir.
Les organes sont prélevés et transportés vers différents centres de transplantation en Belgique et à l'étranger. Les organes sont immédiatement transplantés chez le receveur potentiel. Le corps du donneur est ensuite transféré à la famille.
Le receveur ne sait pas qui était son donneur ni d'où il venait. Les proches du donneur ne savent pas non plus qui a été aidé. L'anonymat est requis par la loi.
Qui prend en charge les coûts ?
Une fois la mort cérébrale confirmée, le coût du traitement du donneur est réparti entre les différents bénéficiaires. En tant que donneur, vous ne payez donc rien. Les frais funéraires, en revanche, restent à la charge de la famille du donneur.
Plus d'informations sur le don d'organes et les documents nécessaires à remplir.